415 millions de personnes sont atteintes du diabète dans le monde d’après la Fédération Internationale du diabète. Celle-ci qualifie le phénomène de véritable pandémie. Car la progression est considérable. Ainsi, l’OMS prévoit 622 millions de diabétiques d’ici 2040.(1) En France en 2013, plus de 3 millions de Français sont diabétiques dont 92% atteints de diabète de type 2. Entre 2009 et 2013, l’accroissement du diabète en France a été de 2,3%. Une progression à ne pas prendre à la légère ! Une autre tendances est à noter : l'explosion des cas de diabète de type 1 chez les enfants (2). En effet, en 20 ans, le nombre d’enfants de moins de 5 ans atteints du diabète a pratiquement doublé (2).
Le diabète est une maladie évolutive et métabolique, qui se caractérise par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire par un taux de glucose (sucre) dans le sang anormalement élevé. L’insuline est l’hormone qui régule habituellement la glycémie. Un sujet diabétique souffre d’une production inadaptée en insuline : la glycémie reste alors élevée. Selon les critères définis par l’OMS, le diabète est défini par une glycémie supérieure à 1,26 g/l (7 mmol/l) après un jeûne de 8 heures et vérifiée à deux reprises.
Chez l’enfant, le diabète de type I est provoqué par la disparition définitive et totale de l’insuline. C’est donc un diabète sucré insulinodépendant (D.I.D.). Cette disparition est due à une destruction totale des cellules béta des îlots de Langerhans (qui produisent de l’insuline) situées dans le pancréas. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune dont l'origine n’est pas encore totalement connue. L’absence d’insuline provoque une élévation du taux de glucose (sucre) dans le sang. Pour compenser, la personne ayant un diabète de type 1 doit s’injecter de l’insuline à vie plusieurs fois par jour afin de réguler sa glycémie.
Le diabète de type II, aussi appelé « diabète non insulino-dépendant » (DNID), représente environ 90 % des cas. Encore appelé diabète «gras» ou de «maturité», le diabète de type II apparaît généralement après l’âge de 50 ans. Cependant, la maladie est en constante progression chez l’enfant. Son développement semble être le résultat de facteurs environnementaux, essentiellement alimentaires et comportementaux (surcharge pondérale, sédentarité).
Cette maladie se caractérise par une hyperglycémie, c’est-à-dire un excès chronique de sucre dans le sang. La maladie évolue de façon insidieuse et reste longtemps asymptomatique. Ainsi, de nombreux diabétiques ignorent leur état. Le diabète de type II agit à plusieurs niveaux. Dans un premier temps, un état d’insulino-résistance se met en place. L’organisme développe peu à peu une résistance à l’action de l’insuline et doit en produire une quantité de plus en plus importante afin de maintenir une glycémie constante. A terme, il sera indispensable d’apporter de l’insuline additionnelle. De nombreuses complications liées au diabète se développent et notamment le phénomène de glycation.
La glycation est directement liée au diabète. La glycation des protéines est une réaction entre un sucre (glucide) et une protéine. Elle génère des protéines glyquées qui ne peuvent être ni détruites, ni libérées de la cellule dans laquelle elles s’accumulent. La glycation a des conséquences dans tout l’organisme. Les protéines glyquées ont perdu toute fonctionnalité, privant ainsi l’organisme d’une partie de son pouvoir synthétiseur, réparateur, structurel, hormonal, enzymatique, immunitaire et transporteur. L’insuline elle-même peut être glyquée et perdre de son efficacité. Les récepteurs à l’insuline peuvent également être glyqués et deviennent alors inefficaces.
De nombreux phénomènes de dégénérescence et de vieillissement accélérés découlent directement de la glycation :
Si vous souffrez de diabète avéré ou si votre glycémie est juste à la limite du diabète, vous pouvez agir en repre [...]
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